Le Progrès Egyptien par des yeux jeunes

Test Acount Dimanche 12 Août 2018-12:39:24 Dossier
Le Progrès Egyptien par des yeux jeunes
Le Progrès Egyptien par des yeux jeunes

 

 

 

 

Le monde du travail subit présentement une évolution progressive d’où il est devenu indispensable de suivre des préparations professionnelles préalables à tout véritable contact au monde d’embauche. Et favorisant les efforts déployés dans le cadre du parrainage des jeunes étudiants universitaires, le Progrès les accueillait à passer un stage de formation journalistique.  

 

Travail supervisé par Dr Nesrine Choucri

 

Quelle carrière? Et après les études? Les chemins se séparent et c’est à nous de nouveau de décider quelle voie emprunter. Il existe de nombreuses options mais on ne sait plus encore où aller ou comment choisir. Lors de cette oscillation, on trouvait l’occasion de s’inscrire à une formation qui nous introduisait au monde du journalisme francophone.

Se mettre au cœur d’un journal, fréquenter les journalistes, les éditeurs, les rédacteurs en chef dans leur routine et leur journée quotidienne, se donner l’opportunité de traduire et de rédiger des articles et les voir publiés, quelle expérience!

Ci-dessous, on expose le témoignage de l’expérience personnelle de chacune de jeunes étudiantes faisant partie de ce stage.

 

Matab Nader, 4ème année, faculté des Langues «Al-Alsun»

«Pour moi, j’ai beaucoup profité de ce stage, car c'est fortement lié à mes études à la faculté des langues Al-Alsun, surtout dans le domaine de la traduction. Cet entrainement m’a aidée à non pas seulement traduire mais également à rédiger dans une langue simple et facile de manière qu’un Français puisse comprendre l’essentiel de tout article.

De plus, ce stage m’a mise en contact avec l’actualité du monde entier: soit politique, économie, sport ou même culture. Il a ainsi augmenté ma confiance en moi-même, en m'assurant que je pourrais écrire, améliorer mon propre style et bien évidemment réaliser mes rêves. Quand j’ai vu l’article que j’ai traduit publié dans le journal, j’étais tellement heureuse et fière. Enfin, je remercie mes professeurs à la faculté surtout Dr Racha qui nous a conseillées de suivre nos entrainements dans ce fameux journal. Egalement, je présente mes remerciements à toutes les journalistes notamment Dr Nesrine Choucri grâce à son aide, ses directives et ses efforts déployés avec nous.»

 

Menna, faculté des Langues «Al-Alsun»

«Un mois de stage, un mois d’expérience, un mois de travail, un mois dans un domaine  si intéressant, un mois tellement différent pour moi étant une étudiante qui vient de commencer sa vie universitaire.

Pendant ce mois, j’étais toujours au courant de toutes les actualités qui se déroulaient au pays. Ce qui m’aiderait un jour à être une journaliste compétente ayant une base de connaissances solide. En fait, il s’agit d’une carrière très informative qui exige une personne possédant une connaissance encyclopédique.

De plus, j’ai appris à être une personne ponctuelle qui accomplit tout à point sans retard ni négligence. Ce stage m’a également permis d’être capable à utiliser ma langue et à écrire des articles sans aucune difficulté, ni au niveau de la langue, ni à l'organisation de mes idées. Outre qu’écrire un article compréhensible pour le lecteur.

En outre, j’ai eu la chance de profiter de l’expérience des professionnels qui étaient toujours là pour nous la transmettre. Le stage était, pour moi, une expérience pratique dans le monde professionnel, qui m’a donné l’opportunité de découvrir un environnement très différent que celui de la vie scolaire.»

 

Mayar, faculté des Langues «Al-Alsun»

«Mon expérience au Progrès Egyptien était unique. L’ambiance était toujours merveilleuse.

Pendant le stage, je suis devenue écrivaine, traductrice et rédactrice. J’ai assimilé une grande quantité d’informations et j’étais au courant avec tout ce qui se passe dans tous les pays du monde jour par jour. Dans une courte période de temps, j’ai lu des dizaines d’articles dans tous les domaines: politiques, économiques, culturels et sportifs. On a appris comment travailler en groupe, bien s’entendre, comment avoir la confiance en soi et travailler individuellement. On a également appris comment travailler sous pression et comment gérer le temps quand on a plusieurs jours pour préparer une tâche.

Nos professeurs étaient des mères et des sœurs, elles nous enseignaient avec une telle passion qui nous encourageait à faire de notre mieux. Elles aimaient nous transmettre leur savoir et nous aider généreusement.  Albert Camus avait écrit une lettre à son instituteur au lendemain de son prix Nobel disant: «Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. C’est une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits élevés». Ces tendres mots expriment ma gratitude envers tous mes professeurs.

Je suis fière du temps que j’ai passé au Progrès, de l’expérience que j’ai acquise et des personnes que j’ai rencontrées, mais je suis aussi tellement triste car le temps s’est écoulé trop vite. Lamartine a dit dans son poème «Le Lac»:

«O temps! Suspends ton vol, et vous, heures propices!

Suspendez votre cours:

Laissez-nous savourer les rapides délices

Des plus de nos jours»

 

Ahd Amr, 3ème année, faculté des Langues “Al-Alsun”

Je suis une étudiante à la faculté des langues Al-Alsun, et j’ai rejoint le système «heures accréditées», spécialisé dans la traduction sous toutes ses formes. Vu que j’aime bien la traduction, je voyais que ce stage de formation représentait une grande opportunité pour améliorer mon niveau, découvrir mes talents et mes compétences, et surtout pour acquérir une expérience professionnelle dans ce fameux journal «Le Progrès Egyptien».

Mon désir est d’approfondir mes connaissances théoriques et pratiques déjà acquises, de maîtriser les nouvelles techniques, de compléter ma formation initiale pour atteindre ainsi un niveau de perfection, et de pouvoir apprendre d’autres nouveautés dans les divers domaines et particulièrement dans celui de la traduction.

Au cours de mon stage, j’ai découvert qu’il existe une grande différence entre la traduction académique et celle du journalisme. On ne fait pas une traduction littérale mais plutôt une rédaction, en étant fidèle au sens. C’est très important de comprendre le texte source et de le rédiger d’une façon abrégée et compréhensible au public cible. J’ai bien profité en feuilletant dans l’archive où se trouvent d’anciens articles et des publicités qui datent depuis trop longtemps.

Vu ce grand profit tiré de cette expérience, j’aimerais bien travailler dans ce domaine qui permettra mon épanouissement sur le plan personnel aussi bien qu’au sein de la société.

 

Esraa Amr, 4ème année,  faculté des Langues «Al-Alsun»,

S’il y a des étudiants dont l’avenir est déjà bien tracé et qui savent déjà vers quel métier ils se prédestinent, il y a ceux qui cherchent encore en s’essayant dans de différentes formations pour trouver leur voie. Cela était certainement mon cas. J’ai toujours été attirée par le domaine de journalisme et j’ai donc décidé cette année de me diriger vers un stage dans le journal du Progrès Egyptien.

Cette expérience était vraiment en adéquation avec ce que je cherchais puisque c’est le domaine que j’étudiais. Il s’agit d’un amalgame entre la traduction et la rédaction. Au début, on nous a enseigné comment choisir un thème selon la priorité des sujets traités et de se méfier des informations, c’est-à-dire consulter plusieurs sites afin de garantir la crédibilité des nouvelles. J’étais tellement impressionnée par la façon dont la rédaction a agi sur les informations traduites pour attirer l’attention des lecteurs. Il est à noter aussi que grâce à l’encadrement réalisé par des professionnels, nous avons partagé leurs expériences et nous avons pris conscience de la réalité de la profession. Le Progrès Egyptien nous a même permis de publier quelques articles dans le journal. D’autre part, ce qui m’a beaucoup plu c’est que l’expérience nous a permis d’allier la technique et la pratique afin de nous mettre sur le marché de travail.

Finalement, Je voudrais remercier tous les journalistes, notamment Dr Nesrine qui était toujours à notre écoute, ainsi que tous ceux qui ont contribué à nous offrir cette ambiance de travail agréable. C’est vraiment une plus-value pour mon CV ainsi qu’un bond en avant pour ma formation de journaliste.

 

Mariam Nasser, 4ème année, faculté des Langues «Al-Alsun»

«Ambitieuse comme je suis, j’œuvrais dès ma première année universitaire à m’entraîner dans de différents domaines professionnels. En fait, ce n’était pas une première à passer un stage journalistique ; par contre, cette opportunité était parfaitement exceptionnelle.

De prime abord, je n’ai jamais travaillé dans un périodique publié, le genre de connaissance et du travail demandé est donc tout à fait nouveau et différent. Dès mon premier jour au Progrès, je me trouvais encadré d’une atmosphère enchanteresse, accueillant et dynamique. Tout le personnel nous a comblées de conseils, d’assistance et d’inspiration.

Il est indispensable de citer les multiples intérêts que j’ai tirés; c’est principalement raffiner mon style de rédaction et adapter ma traduction au simple niveau du grand public. Outre qu’élargir mes perspectives étant donné que je consultais quotidiennement les nouveautés de tout domaine partout dans le monde.

Me trouvant, de plus, derrière les coulisses de l’édition de ce quotidien, commençant par la requête de la nouvelle depuis les agences les plus réputées et les plus confiées; passant par sa traduction, édition et correction, et finalement par sa publication. C’était absolument avantageux. Personnellement, un des moments extraordinaires était ma présence dans les encyclopédies de l’archive, tournant des pages de pure Histoire du monde entier.

Je tiens, enfin, à exprimer ma profonde appréciation à ce stage qui laissera en moi à jamais une précieuse expérience et de mémoires inoubliables.»


Hadir Nagueh , 2ème année, faculté des Langues “Al-Alsun”

«Je viens de terminer ma première année d'université. J'ai décidé donc de commencer un stage au Progrès Egyptien durant les vacances afin de ne pas oublier ce que j'ai appris à la faculté. Ainsi que pour améliorer mon niveau de français, acquérir un nouveau vocabulaire, et m’intégrer au monde du journalisme. J'ai vraiment beaucoup appris dans le domaine de la traduction et celui du journalisme et de la rédaction. J'ai appris également à être ponctuelle et honnête parce que le public a le droit de savoir la vérité. Maintenant, quand je lis un journal je pense tout de suite à ses préparatifs avant d'arriver chez moi. Il y a des journalistes qui cherchent partout pour nous délivrer les nouvelles, des correcteurs qui révisent plusieurs fois, des techniciens qui organisent les photos, les légendes et les colonnes, etc. Le journaliste doit savoir qu'il est, d'une façon ou d'autre, responsable de transmettre les avis du public. Je ne regrette pas mon choix de faire un stage au Progrès Egyptien. Un jour je serais une journaliste grâce à ce que j'ai appris ici.»

 

Hend Bahnas, 4ème année, faculté des Langues «Al-Alsun»

«C’était mon rêve, dès que j’étais aux années préparatoires, de travailler dans le domaine du journalisme, et spécialement en français.

J’ai choisi la faculté des langues Al-Alsun, puisque j’ai été passionné par la linguistique. En tant que traducteurs, nous pouvons travailler dans de différents secteurs, à savoir: le tourisme, le journalisme, les médias, la comptabilité, l’éducation, etc.

J’ai préféré le journalisme bien qu’il est un domaine vaste et très difficile. Je devais être au courant, suivant l’actualité et les nouvelles tout en ayant des informations générales pour que je puisse traduire n’importe quel article.

En cherchant des opportunités pour faire un stage pendant l’été, j’ai trouvé une publication sur Facebook à propos d’un entrainement au sein du Progrès Egyptien. J’ai décidé d’en profiter tout de suite.

L’entrainement consistait à lire de différents articles, à traduire dans plusieurs champs, à consulter l’archive, à rédiger des articles et les publier au journal.

Au terme de cette expérience, je me suis trouvée dans le marché du travail. J’ai appliqué de nouvelles techniques de traduction. J’ai appris que la traduction et le journalisme sont des domaines vastes et que je dois éviter d’utiliser le style de mot-à-mot, soit en traduisant ou en rédigeant.»

 

Youmna Achraf, faculté des Lettres

«Selon moi, le stage est une expérience très importante et m’a servie à évaluer mon niveau et à développer les points faibles. La traduction est parmi les domaines du travail qu’offre ma faculté, donc j’ai choisi ce stage pour pratiquer cette profession. J’ai beaucoup profité de la traduction, elle m’a aidé à améliorer la langue de départ par la lecture et la langue d’arriver par l’écriture.

Un stage au journal a plusieurs intérêts. D’abord, il nous enseigne la rédaction de la traduction, donc on a appris comment rédiger un essai politique, économique, culturel, etc., ce qui nous rend au courant des événements soient nationaux ou internationaux. Ensuite, j’ai appris qu’il n’y a pas un lexique du sport en entier, mais il y en a celui du football, du tennis, du basketball, etc.

De plus, j’ai eu une idée sur une compétence importante dans le journalisme, c’est le choix des articles, surtout dans la page internationale.

Enfin, j’ai jeté un coup d’œil sur l’archive, j’ai lu d’anciennes copies du journal «le Progrès», ce qui m’a donné une idée sur l’écriture auparavant. J’ai remarqué des citations qui se trouvent au-dessous des pages comme celle de Montaigne: «le profit de l’un est le dommage de l’autre.»

 

Sandra, 4ème année, faculté des Langues «Al-Alsun»

«Je pense que la meilleure place pour s’épanouir intellectuellement, académiquement et socialement est la place où tu te trouves entouré par une équipe qui te soutient et te respecte. J’ai trouvé toutes ces qualités au Progrès Egyptien. J’étais une stagiaire pendant un mois, je n’ai pas senti qu’elles sont des collègues, par contre c’était une véritable famille, une ambiance amicale et chaleureuse régnait partout.

En travaillant, l’organisation était une priorité. De même, j’ai été entrainée à la traduction politique et économique. En plus, nous avons pris un cours avec un technicien qui nous a présenté le système du travail.

Ce que j’ai apprécié, c’était le goût d’entraide. Je suis tellement triste que j’ai fini mon stage, je vais tout manquer. C’est une place inoubliable qui sera à jamais gravée dans mon cœur.»

Cette aubaine s’avérait rémunératrice à plusieurs niveaux, d’abord par les différentes informations acquises durant cette période par l’observation, la fréquentation et l’exercice qui façonneraient notre esprit. Au-delà de ces connaissances académiques, un énorme profit tiré n’était que la confiance en soi qu’on a gagnée, accompagnée d’une forte stimulation de notre estime de soi grâce à la publication de nos articles.

 

 

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